vendredi 26 octobre 2012

N° 167 : vintage house, the story continues... (italian deep house, The Funky Worm, The Untouchables...)


Set non disponible

C'est en compulsant des ouvrages essentiels comme Catch the beat (qui recense les classements par genre établis par le fanzine anglais Soul Underground entre 1987 et 1991) ou Chroniques du Dancefloor de Didier Lestrade, que l'on découvre ou redécouvre ces pépites house qui ont pu nous échapper à une époque où sortaient 10 tubes majeurs par semaine.

Voici donc un nouveau florilège de titres souvent obscurs qui symbolisent l'âge d'or de la house music, une époque qui semble elle aussi révolue. De quand date le dernier tube radio estampillé "house" ? 1993 (Robin S) ?

1/ ATELIER "Got to live together" : ce Twilight Mix clôt la trilogie de versions jouées dans mes sets et qui font de ce maxi l'un des plus somptueux de l'histoire de la deep-house italienne. L'acapella utilisé provient de Why can't we see du groupe BLIND TRUTH.

2/ 49ers "Got to be free" (Night Dreams Club Mix) : bel exercice garage qui sera renouvelé avec The message.

3/ DINO LENNY "Time to change" : quel amateur de son garage ne possède pas un maxi Flying Records ? Bien qu'assez commercial (Clio & Kay, Digital Boy, Joy Salinas), ce label napolitain  réservait une petite place aux styles plus pointus.
Ce morceau très New Jersey Garage emprunte l'accapella de Rock The House de NICOLE McCLOUD et le "oh yeah" de Promised Land de Joe Smooth.

4/ MECCA "Herbal essence":  déjà chroniqué dans un set précédent (voir liste des mots-clés en page d'accueil). L'un des fleurons de la deep-house new-yorkaise sorti sur Strictly Rhythm.

5/ ADVENTURES OF STEVIE V "Dirty cash" : un remix assez osé de David Morales avec une boucle plutôt originale. Très proche de l'esprit Snap! des débuts.

6/ TKA "Crash" : pour son dernier bon maxi avant sa séparation à la fin 1991, ce groupe américain orienté freestyle fait une incursion dans des sonorités plus européennes et pour cause, le titre est co-composé et partiellement produit par le belge Frank de Wulf.

7/ THE FUNKY WORM "Hustle! (to the music)" : l'un des titres qui a marqué l'histoire du Skydance avec 4 versions fabuleuses dont celle-ci signée Graeme Park, élu 3 années de suite Meilleur DJ de l'Année par le Disco Mix Club entre 1989 et 1992.
Graeme Park est l'un des acteurs qui ont contribué à l’avènement de la house music au Royaume-Uni. Il fut aux côtés de Mick Pickering (M People) l'un des DJ's résidents du club mancunien The Hacienda.

8/ ROYAL HOUSE "Party people" : encore une trituration de samples géniale signée du bidouilleur Todd Terry. C'est un extrait de l'album qui contient également Can You Party. Son auteur révélait dans une interview donnée au magazine The Face qu'il a été réalisé dans son salon sur une simple table de mixage 8 pistes. La house music n'avait souvent pas besoin de plus de 8 pistes pour être flamboyante.

9/ THE BRAT PACK "So many ways (Do it properly Part II)" : dans le même esprit débridé que Todd Terry, encore une pépite du duo Clivillès & Cole sortie en 1988.
Selon la petite histoire rapportée par Didier Lestrade, Do it properly titre partiel du morceau, fait référence au Do It Properly de 2 Puerto Ricans, A Blackman And A Dominican qui aurait été piqué par le producteur Adonis pour son titre No Way Back deux ans plus tôt. Une sorte de "règlement de comptes à Chicago", ville apparemment coutumière des pires entourloupes en matière de house music (cf. Rocky Jones/Trax).

10/ THE UNTOUCHABLES "Take a chance" : une collaboration explosive entre Todd Terry (à l'edit) et les Masters At Work (aux arrangements). Hélas passé quasi-inaperçu sur Stricltly Rhythm au début de l'année 1991.

11/ DESARAÉ WILD "Give me the rhythm" : déjà chroniqué dans un set précédent. Ce Elle Vogue Mix très sombre se démarque nettement du mix garage de l'autre face.

12/ SHEILA "Acid kiss" : final dans la house music la plus acide.
Il ne s'agit ici ni de notre Sheila nationale (imaginez qu'elle ait sorti de genre de maxi !) ni de Sheila E.
Cet Hacienda Mix qui fait référence au temple house de Manchester est un pur produit belge sorti sur R&S Records en 1989, pompant largement le French kiss  de Lil' Louis au passage.

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