mardi 22 novembre 2011

N° 130 : My clubbing philosophy (Lovebirds, Madonna, Jomanda, Lenny Williams...)

Set non disponible

Voici une programmation qui reflète ma philosophie du clubbing :
  • ne pas s'enfermer dans un style
  • switcher rapidement entre les différentes tendances
  • matcher les époques
  • prioriser les mixes vocaux
  • insuffler une ambiance positive
Ce set ne pourrait donc être joué nulle part sauf là où l'ouverture d'esprit de chacun rendrait le clubbing... oecuménique !

1/ DAFT PUNK "Musique" : Et dire que nous étions sans doute dans la même rave party, le Dance Europe Weekender, organisé les 24, 25 et 26 septembre 1993 sur le chantier de l'hôtel Novotel, tout près de Disneyland. C'est à cette occasion que le duo masqué rencontra les managers du label écossais SOMA et qu'il signa son premier opus, passé inaperçu.

En 1996, Skyrock martèlera le single "Da Funk", maxi sur lequel figure ce qui représente pour moi le premier grand titre de leur carrière : "Musique", symbole d'une "french touch" qui tient sa légitimité d'une astuce technique : la filtration de samples disco-funk répétitifs.

Un mauvais journaliste dirait que "la filtration des samples fut une vraie innovation"... comme s'il existait de "fausses innovations" et là se pose le débat sur l'utilisation de plus en plus répandue et inappropriée de cet adjectif qui ridiculise celui qui l'emploie en espérant renforcer son propos.
Il n'y a pas de "vraie question", "de vraie avancée" ou de "vrai débat"... mais il peut éventuellement y avoir un "vrai problème" dans la mesure ou le "faux problème" fait partie de notre vocabulaire.

Quoi qu'il en soit, avec "Musique", nous avons là un exemple parfait de ce que représente l'art de jouer pendant 5 minutes avec un sample anodin sans jamais lasser l'auditeur : on appelle ça le talent, je crois.

2/ LOVEBIRDS Feat. Stee Downes "Give me a dubfuck" : la face A "Want You In My Soul" est un titre soulful taillé sur mesure pour la douce voix de Stee Downes, artiste que j'avais déjà repéré sur la ballade "Obviously".
C'est l'un des "must-have" de l'année 2011, mais cette face B deep-house d'une progression calibrée au palmer a également été plébiscitée par de nombreux DJ's. Le sample vient de "Give Me A Sign" de ... Lovebirds Feat. Holly Backler (un titre finalement sorti en décembre 2014 !!!).

3/ BIZARRE INC "Took my love" : on replonge dans les grandes heures de la Max Party avec ce remix kafkaïen de Mark Kinchen, le genre de titre qui vous emmène direct à la potence si vous avez le malheur de le jouer au Macumba de St-Julien-en-Genevois.

4/ CRYSTAL WATERS "100% pure love" : même si l'inconscient populaire n'a retenu que "Gypsy Woman", Crystal Waters a enchaîné quelques mini-tubes par la suite et ce "100% pure love" à l'arrangement festif et débridé est un grand moment de clubbing.

5/ MADONNA "Deeper and Deeper" : extrait du brillant album "Erotica" qui représenta la dernière flamboyance dance de la "croqueuse d'hommes" désormais en quête de la jeunesse éternelle, un soleil qui ne veut pas se coucher.
Je pense que Shep Pettibone, son mentor, signait là sa dernière collaboration avant de gentiment se faire raccompagner au vestiaire. Et pourtant ça n'est pas faute d'avoir sué comme un galérien sur les remixes du titre.
S'ensuivra le très fade album "Bed time Stories" dont je n'ai retenu que le slow "Take a bow".

6/ CARLEEN ANDERSON "True spirit" : dans la lignée des grands dubs deep-house signés K-Klass. La version club également mixée par ces anglais est empreinte d'une grande religiosité.

7/ ROBIN S "Back it up" : Robin Stone est une artiste à la réussite très éloignée des schémas classiques. C'est un remix très underground de son titre "Show me love" qui la propulsait en tête du Top Dance en 1992 sous le nouveau pseudo de Robin S. Je diffuserai bientôt le mix original de "Show me love" sorti chez Carrère l'année précédente.
Le suédois Stonebridge signe là un énième tube (toujours chez Happy Music qui rafla le pactole au passage) en usant jusqu'à la corde le fameux plan de gimmick d'orgue réalisé sur un synthé Korg M1.

8/ JOMANDA "Got a love for you" : j'ai matraqué ce titre sur Skyrock durant tout l'automne 1991. C'est le chef d'œuvre commercial de Steve Hurley et je pense que ce mix fait désormais partie du patrimoine de la house music de Chicago.
J'avais découvert ce trio américain dans le Skyrock Skydance en 1988 avec "Make my body rock".

9/ DEFINITION OF SOUND "Moira Jane's cafe" : rareté signée E-Smoove de l'écurie ID Productions. Je l'ai joué au printemps 1992 sur l'antenne de Skyrock, époque maudite où East Side Beat accaparait la première place du Top Dance.
D'aucuns me disent "pourquoi tant d'acharnement sur ce titre somme toute acceptable ?"
Mettez-vous à la place de l'animateur qui doit ménager un faux suspense pendant trois mois, écoutez attentivement la loop qui phase et le 2e couplet chanté en dessous de la tonalité. Et puis, toucher à un épique monument pop en le transformant en dance bon marché...Trop, c'est trop !

10/ NORMAN JEAN BELL "I'm the baddest bitch" : un style né de la relation ancillaire entre le jazz et la house et un titre qui figure sur l'incontournable compilation "Jazz in the house".

11/ HENDERSON & WHITFIELD "Dancin' to the beat" : un one-shot impeccable de 1981 qui fit aussi les grandes heures du Patch Club.

12/ LENNY WILLIAMS "Choosing you" : Du disco authentique (et non pas ces compilations de supermarchés qui ne connaissent que Boney M, Kool & the Gang et Ottawan), un titre roboratif de 1977 qui passe ici dans les samplers de Deadly Sins.
Leurs bootlegs de re-edit (Giant Cuts) sont rarement décevants.
Celui-ci est extrait du volume 2 qui contient également "Let's go all the way (down)" de Brenda & The Tabulations (l'intro à été samplée par Dave Morales pour son remix de "I'll be waiting" de Clive Griffin).

vendredi 18 novembre 2011

N° 129 : A soulful odyssey (Def Mix masterpieces, Office Gossip, Sweet Coffee, DJ Spen...)

Set non disponible

Notez bien la date du vendredi 23 décembre avec un set 100% Skydance fortement axé sur les bienveillantes productions pop-house de Stock, Aitken, Waterman et leurs pouliches.

En attendant, retour à une soulful house qui se place en dictame face à la violence de l'actualité.

En introduction "Someday", un chef d'œuvre méconnu de Lisa Stansfield, summum de sensibilité sous la houlette du duo Knuckles-Morales (Def Mix Productions).

"Bring me love" de Andrea Mendez, signé par le seul Frankie Knuckles, avec une intro piano-strings comme une réminiscence des tubes garage "Tears" et "And i loved you" affichant 20 ans d'âge comme le bon porto.
La chanteuse s'offre la liberté d'une impro sur le gimmick de "Let's get brutal" de Nitro de Luxe.

Sweet Coffee, mes belges préférés, sont de retour avec "Holdin' on". Den Hétrix & Raffa, les deux fondateurs du groupe, apportent une touche totalement inspirée des ambiances des labels californiens Naked Music ou OM Records.

"New life" de Fresh & Low est un vieux titre deep-house qui figure sur l'indispensable compilation "My House Vol. 03" sortie sur Distance en 1997.

Immanquablement, Office Gossip intègre à ma sélection avec le très minimaliste "Street talk".
Un gros travail sur les sonorités des synthés nimbés de ces bribes de voix qui emportent le titre vers l'empyrée.

DJ Spen & The Muthafunkaz "Given me joy" : du pur New Jersey gospel-garage remixé par Knee Deep qui lance au passage un petit clin d'œil au cultissime "Strings of Life" de Rhythim Is Rhythim.

Fish Go Deep feat. Tracey K "The cure & the cause" : un dub ambiance jazzy calibré pour les late night sessions d'Ibiza.

Je vous avais présenté le franco-allemand Jean Claude Ades sous un visage quasi psychopathique avec le barré "Nite Time", formidable missile électro porté par une interprétation aux limites du ragga.
Voici une facette plus hard-house avec "Some day". La choriste Niki Harris, qui a collaboré avec Snap! sur le single "Exterminate", assure la partie vocale.

Le classique "Brighter days" de Dajae (1992) est transfiguré par l'arrangement de Seamus Haji et Emanuel selon un schéma auquel le duo est familier (synthé-basse omniprésente et sévère compression de la rythmique).

KIM ENGLISH "Time for love" (1995) : du Morales boosté à la nitroglycérine ! C'est le 2e tube de la chanteuse originaire de Chicago après "Nite life" (produit par les Masters At Work et remixé par Haji & Emanuel). S'ensuivit le joyau "Learn 2 Luv" produit par Mood II Swing en 1997.

Z FACTOR "We'll keep climbing" : redoutable dub de Joey Negro qui s'essaye avec panache à l'électro-house même si le disco reste son premier amour.

vendredi 11 novembre 2011

N° 128 : 80's gonna get ya! (Den Harrow, Was Not Was, Gwen Guthrie...)

Set non disponible

Un set on ne peut plus festif pour oublier la sinistrose ambiante.

Démarrage avec quelques classiques du feu Patch Club.

1/ DEN HARROW "Bad boy" : un chef d'œuvre de l'italo-dance ! "Arrête ton char play-boy, ne m'laisse pas toute seule...", c'est délicieusement kitsch, mais cette voix sensuelle féminine est la "french touch" qui rend le titre irrésistible.

2/ PRESET "Monkey shop" L'original de Dan-I (1979) s'appelle "Monkey chop" (dans le texte, "le singe viens hacher la banane") ce qui ne signifie pas tout à fait la même chose ! Est-ce une erreur involontaire ? pour ce pressage français sorti chez Carrère en 1987, je veux bien le croire.

3/ COOLIO "It's all the way live" : cuvée 1996 mais un son très connoté années 80 façon George Clinton. Il s'agit d'une reprise sur Lakeside. C'est tout à fait dans la lignée de son "Fantastic voyage", autre reprise de ce groupe de P-Funk.

4/ QUINCY JONES "Stomp" : cette version hip-hop a été brièvement jouée en journée sur Skyrock en 1995. Mousse T marquait en lettres de feu son entrée sur la scène funk-house en transfigurant l'original disco des BROTHERS JOHNSON. Son mix garage est tout aussi remarquable.

5/ JD73 "Into The Night" : c'est un nouvel extrait de l'album "Pure Gold" sorti en 2010 sur le label du finaud Joey Negro. La basse porte totalement l'arrangement, comme au bon vieux temps. On croirait entendre du Ray Parker Jr., du Shakatak ou du Kasso... au choix !

6/ GWEN GUTHRIE "Peanut Butter" : Cette mélodie a partiellement inspiré le tube "Anthem" de N-JOI.

7/ RON's EDITS "Serious" : il s'agit ici d'un re-edit du titre de Donna Allen qui a servi de base au hit "U sure do" de STRIKE.

8/ WAS (NOT WAS) "Walk the dinosaur" : après s'être attaqué à la politique économique de Reagan dans "Tell me that i'm dreamin'", les frères Was jouent la déconne en "promenant le dinosaure". Le titre sera repris par THE GOOMBAS (avec le déjanté George Clinton) en 1993.

Les Was (not Was) produiront également "Shake your head" de KIM BASINGER, titre-phare de la Skyrock Max Party et "Didi" de KHALED, chanson dont s'emparera le Directeur des Programmes de Skyrock en 1992, provoquant dès sa diffusion à l'antenne une salve d'appels hostiles de la part d'auditeurs totalement outrés.
La suite des évènements lui donnera raison, comme quoi il faut parfois savoir faire preuve d'audace, "imposer la culture"... "comme je l'dis bien souvent", n'est-ce pas Mr. Thierry Henry !

9/ THE SUGARHILL GANG "Rappers Delight" : un extraordinaire remix de Ben Liebrand truffé de samples bien vus, un exemple de ce qu'il serait impossible juridiquement de produire aujourd'hui sans risquer 12 procès !
La rythmique, l'une des plus samplée de l'histoire , provient de "Think (about it)" de LYN COLLINS (4 loops sont samplables sur ce titre !!!)

10/ THE SLY PLAYERS "Get down town" : je reste totalement dithyrambique concernant ce travail sur l'ad lib de "T.S.O.P. (The Sound Of Philadelphia)" de MFSB. Un électro hip-hop flamboyant.

11/ MR OIZO "Two takes it" : Quentin Dupieux braconne sur les terres de PATRICE RUSHEN ("Never gonna give you up") et de ROB BASE & DJ EASY ROCK ("It takes two").
Je ne comprends pas pourquoi ce titre n'a pas fait l'objet d'un Extended Mix. Les clubbers français sont passés à côté d'une merveille, sauf s'ils ont bénéficié du talent du DJ maison.

12/ NEWZ "Jump on" (1982) : encore un tube du Patch Club. Je n'ai aucune idée de la notoriété de cette production hollandaise de très haut niveau, au break interminable et donc forcément jouissif.

mardi 1 novembre 2011

N° 127 : Trance-Houz-Xpress (Max Graham, Bellatrax, Pizzaman...)

Set non disponible

Après 6 mois de recherches au cours desquelles les pistes naissaient et échouaient inlassablement, nous sommes proches de concrétiser notre objectif, Londres étant la destination finale.
La quête de la "sainte voix" est bien notre rocher de Sisyphe.
Tant qu'elle n'est pas "dans la boîte", je ne pourrai en dire plus, la superstition étant partie intégrante de ce métier qui manipule le destin d'une chanson dans l’irrationalité la plus totale.

"Celles qu'on a pas eues", voici comment symboliser les chanteuses qui figurent sur la première partie de ce set.

On pourrait évoquer le désintérêt notoire des chanteuses internationales (anglaises, hollandaises, suédoises, allemandes...) pour les producteurs qui n'ont pas de renommée établie (elles déclinent l'offre sans même avoir entendu la chanson). Que l'on ne me dise pas que ces chanteuses cherchent à tout prix des plans pour percer ou assurer les fins de mois, je n'y croirais pas une seconde.
L'industrie musicale est parait-il en crise, mais il ne semble pas que tous ses acteurs en souffrent forcément.

Qu'en est-il des chanteuses françaises ? il parait qu'un grand nombre d'entre elles recherchent désespérément du travail, c'est ce que nous vérifierons dès que nous entamerons le sourcing de talents dans notre pays d'origine.

1/ ARMIN VAN BUUREN feat. Sophie Ellis-Bextor "Not giving up on love" : Evidemment nous n'avons pas cherché à contacter Sophie Ellis-Bextor ou Amanda Wilson car nous savons d'avance que le deal serait intenable et qu'elles ne perdraient pas de temps avec d’illustres inconnus sans discographie convaincante. Il faudra revenir par la porte du Coq dans l'univers de la dance music.

Armin Van Buuren a offert à la belle ce somptueux titre qui, malgré sa signature chez Scorpio, "n'a pas rencontré son public", (comme on dit généralement).
Le clip hollywoodien, la mélodie qui tue, l'esthétique irréprochable de l'interprète, tout était réuni pour un tube, mais, comme d'habitude, la France a préféré se cantonner à écouter sa variété de plus en plus barbante.

2/ FILO & PERI feat. Audrey Gallagher "This night" : je n'ai pas contacté cette chanteuse car cela faisait quelques semaines que je m'étais lassé d'envoyer des mails sans suite à travers l'Europe.
La voix délicate de cette irlandaise sied parfaitement à l'ambiance trance et comme je l'ai déjà dit ("comme je l'dit bien souvent", aurait écrit Thierry Henry), la piste des chanteuses gaéliques ou folk est à prioriser dans ce style.

Filo & Peri sont deux DJ's-producteurs américains qui proposent des sets totalement audiovisuels, "Lights n loaded". Sur la vidéo de présentation, vous pourrez rêver de la table de mixage du futur.

3/ MAX GRAHAM feat. Ana Criado "Nothing else matters" : Le Canada recèle quelques talents exceptionnels en matière de trance. Après Deadmau5, voici Max Graham, d'ailleurs auteur du remix du titre précédent.
C'est la sublime Ana Criado qui porte la mélodie. Hélas cette voix n'est pas encore à notre portée, faute à des conditions de deal trop dures proposées par les managers hollandais, mais "tout vient à point à qui sait attendre" dit le proverbe.

Vous pouvez retrouver Ana Criado sur "Sunset Boulevard" d'Alex M.O.R.P.H. et furtivement sur "Down to love" de Armin Van Buuren.

4/ LIQUID NATION feat. Andrea Britton : je crois qu'avec Andrea Britton, on a atteint les sommets de l'inacceptable en matière de deal. Après 3 mois d'attente, son manager m'a demandé que lui soit reversé 70% de tous les gains (édition et royalties) !!! Si cela n'est pas une fin de non-recevoir, ça y ressemble énormément.

Nous n'attendrons pas Andrea Britton comme les moines attendent l'Abbé, nous avons déjà passé notre chemin.
Cela étant, son interprétation est tout à fait exceptionnelle sur ce "one-shot" du groupe anglais Liquid Nation.

5/ BELLATRAX feat. Tina Cousins "Can't hold back" : Tina Cousins fut évidemment parmi les premières à être contactées. Je me rappelle encore le fantastique "Mysterious times" de SASH.
On attend toujours la réponse, mais nous ne pouvons pas passer notre temps à faire des Adoremus car les projets qui réussissent se bâtissent généralement rapidement.

"Can't hold back" est le follow-up de "I can't help myself" qui fut un hit international en 2008 (N°1 du Billboard Dance Airplay Chart durant 3 semaines).
L'arrangement pêchu, bourré de bruitages est un modèle du genre.

6/ THE BLIZZARD & OMNIA "My inner island" : encore un remix du russe Yuri Kane dont j'ai déjà dressé le portrait laudatif sur ce blog.

Transition douce avec la happy-house des années 90.

7/ URBAN COOKIE COLLECTIVE "high on happy vibe" : en la matière, U.C.C. sont des princes de ligne.
"High on happy vibe" est extrait de l'album éponyme qui contient tous les tubes de ce groupe "mythique" (qui a pourtant bien existé !) comme disent à tort un grand nombre de journalistes en panne d'inspiration linguistique.
Ce remix disco-trance à la ligne de basse tout droit sortie de la synthèse d'un Yamaha est signé de l'anglais Johnny Lisners.

8/ PHUNKIE SOULS "Tha music (floats your cares away)" : ce titre sorti sur Strictly Rhythm en 1999 sample "I don't need no music" de Tom Moulton (1979).

9/ THE NIGHTGROOVERS "Do it all night" : C'est ici le fameux "Running away" de Roy Ayers qui sert de base à une toute nouvelle mélodie chantée par Deanna Della Cioppa, choriste renommée aux USA.

10/ DEBORAH WILSON "Free" : le sample vocal est tiré d'un titre assez anodin de 1987 : "Mr Right" par Eleanore Mills.
On l'a déjà entendu sur "Tall and Handsome" de Outrage.

11/ PIZZAMAN "sex on the streets" : c'est un concept festif crée par Norman Cook a.k.a. Fatboy Slim (voir le clip dans lequel une sorte de muscadin déjanté fait le zouave dans les rues de Londres).
Titre culte de la happy-house, c'est le follow-up de "Trippin' on sunshine" (1994).

Dommage que plus aucun producteur ne propose ce type de délire, la happy house ayant hélas totalement disparu. C'est peut-être l'ambiance lugubre de notre époque qui a eu raison de ce style.

12/ TIN TIN OUT "All i wanna do" : l'accapella de "Get with U" de Lidell Townsell & M.T.F., tube largement joué à l'époque dans mes Skyrock Top Dance Megamixes, est ici samplé pour un fabuleux remix techno-house signé José Nunez (Constipated Monkeys, Da Mob, Smooth Touch, Pianoheadz...), complice d'Erick "More" Morillo et chantre de l'underground house new-yorkaise.