jeudi 30 juin 2011

N° 117 : naked in San Francisco (Aya, Afterlife, Soulstice...)

Set non disponible

Ce dernier set avant la trêve estivale est consacré en partie aux productions éthérées des labels Om Records et Naked Music, basés à San Francisco.
Ils sont pour beaucoup dans la survie de ce style musical réservé hélas à une élite.

Démarrage avec un extrait de l'indispensable album de AYA, "Strange Flower" sorti en 2004 sur Naked Music.
Cet "Afterhours" reprend de manière acoustique le premier tube de BLUE SIX, "Sweet love".

Avec le jeu des boucles, Traktor permet d'embrayer sur "Let it go" de AFTERLIFE avec la voix suave de Cathy Battistessa (qui est sur ma short list pour les éventuelles productions soulful).
Je vous invite à découvrir son interprétation tout en sensualité sur "All about love" de KNEE DEEP, l'un des titres house majeurs de l'année 2010.

Tube orphelin du duo SOLU MUSIC aujourd'hui dissous, "Fade" est déjà panthéonisé chez les thuriféraires de la deep-house. La voix de Kimblee est toute proche de celle de Lisa Stansfield (vue en concert à Paris à la Locomotive le 23 octobre 1990).
Kimblee, pourquoi avoir quitté la scène aussitôt ce single achevé ?

INCOGNITO "Nights over Egypt" : un titre qui fut souvent dans les starting blocks de mes sets sans pouvoir s'élancer. C'est chose faite. On doit la version originale aux Jones Girls (1981).

C'est l'un des grands souvenirs de l'été 1999, époque où j'entamais ma reconversion pour devenir webmaster. Cet été parisien passé à étudier à l'IESA tout près de l'Opéra fut pour moi l'un des plus radieux de ces dernières années.
Et que dire de l'impeccable cantine du personnel du Louvre dont les étudiants de l'école pouvaient profiter à moindre coût !

SOULSTICE "Lovely" : un extrait de l'album "Illusion" sorti en 2001 sur OM Records et qui renferme d'autres perles lounge comme "Fall into you".
Les producteurs ne sont autres que Gabriel René (a.k.a. Aquanote) et Andy Caldwell.

Qui aurait imaginé que la technoïsée Belgique aurait enfanté d'un groupe aussi classieux que SWEET COFFEE. "Love having you around" est extrait de l'album "Perfect Storm" sorti en 2005. Le groupe totalise 4 albums et une flopée de titres ensorceleurs :
  • "Keep on running"
  • "What's up with that"
  • "Never better"
  • "Holdin' on"
  • "Don't need you"
A découvrir d'urgence.

CRYSTAL CLEAR "Live your life" : production disco-house furtive signée Tony Humphries à la toute fin du 20e siècle.

Du très très lourd avec l'artiste qui ressuscite Michael Jackson : JD 73 alias Dan Goldman, producteur anglais originaire de Leeds !
"Fantasy" fait un clin d'œil appuyé au couplet de "Don't stop til' you get enough" et aux arrangements de "Thriller" tout en gardant une certaine autonomie créative.
Joey Negro n'a pas manqué de signer l'album sur son label Z Records.

CLUB Z "I wanna be someone" : le duo new-yorlais Peter Daou/Victor Daou avaient sans doute utilisé l'accapella de "Deeper" de Susan Clarke pour concocter ce morceau.

Pascal Henninot et moi-même avions aussi créé un titre happy-house sur la base de ce sample. Proposé en 1992 à Eric Morand (directeur artistique de F Communications) alors en recherche de titres underground, ce dernier nous avait envoyé paître avec l'argument que notre morceau "ne le dérangeait pas assez".
Il a donc fini au placard, comme bien d'autres de nos titres underground. Nous aurions été anglais que nous l'aurions signé sans difficulté. C'est le malheur de naître et de travailler dans le mauvais pays. Et la situation ne semble guère avoir changé vu la difficulté à entrer en contact avec des chanteuses anglophones.

MELISSA MORGAN "Still in love" : le plus méconnu des must-have des Masters at Work ! Le Hard Love Dub déjà programmé est tout aussi merveilleux.

BROOKLYN FRIENDS "Philadelphia" : petite production jazzy sortie de manière assez confidentielle par David Morales en 1995.

LUISITO QUINTERO "Music for gong gong" / BLACK BLOOD "Aie a mwana" : la reprise par Luisito Quintero, percussionniste jazz signé sur le label de Louie Vega et l'original, énorme tube dans les discothèques françaises (puisque la production venait de la voisine Belgique).
"Aie a mwana" fut même joué au Loft par David Mancuso au même titre que d'autres productions africaines comme "Soul Makossa" de Manu Dibango, "Music for Gong Gong" d'Osibisa ou "Jin-go-lo-ba" de Drums of Passion.


vendredi 24 juin 2011

N° 116 : Dance to trance (George Acosta, J.C. Adès, Frankie Goes to Hollywood, Playahitty...)

Set non disponible

Comme vous le constatez, la couleur de mes sets se teinte de sonorités plus actuelles, étant désormais totalement investi dans le projet de single dance que je réalise avec mon ami Cutmaster.

L'approche des chanteuses réputées de ce petit monde se révèle plus compliquée que je ne le pensais.
Le fait d'être français reste un handicap lourd, comme c'était déjà le cas au début des années 90.
La faute à la carence de productions dance de qualité, Guetta étant le baobab qui cache le bosquet.

A cela est venu s'ajouter un élément assez inquiétant qui irrémédiablement fait capoter toute négociation : l'exigence par certaines chanteuses de toucher 50% des royalties générées par le titre qu'elles interprètent (alors qu'elles en sont déjà les auteures et sont payées assez généreusement pour la séance d'enregistrement studio sans compter les 25% de droits d'auteurs de la feuille SACEM) !
C'est donc faire bien peu de cas de l'investissement humain et financier que représente la composition et la production d'un titre sur du matériel digital haut de gamme comme le Imac, ProTools et tous les plug-ins nécessaires.

Je rappelle qu'une artiste signée (donc totalement liée aux exigences d'un producteur et d'un label) qui touche 7% des royalties sur les œuvres qu'elle interprète est un deal considéré dans le métier comme très favorable.

J'espère avoir des nouvelles positives à vous annoncer prochainement.

Malgré les vicissitudes de cette nouvelle orientation, voici un set qui prend le pari de réunir 20 années de dance/trance.

Tout commence dans les frimas de la nuit sibérienne par le fabuleux remix de "Say" de l'anglais ADAM TAS par le Russe Yuri Kane.

Originaire de Cuba, émigré à Miami, le producteur trance GEORGE ACOSTA n'est sans doute pas prophète en son pays.
Je l'avais découvert avec ce magnifique single qu'est "Nite time" qui utilise la voix de Kate Walsh, déjà magnifiée par Dash Barlin dans "Never cry again".
Dommage que le titre ne décolle jamais après chaque break. Un Armin Van Buuren aurait sans doute mieux exploité l'idée de départ.

AFTER TOUCH "Show me the way" sera un souvenir fugace de 1994 pour les auditeurs du Hit des Clubs Mediacontrol.
Titre caressant les sonorités new wave et produit entre autres par Volodia (Pascal Obispo, Passi, Christophe Maé...), il aurait mérité un destin meilleur.

Profitant d'une loop osée sur l'accapella de fin de After Touch, le remix de "The summer is magic" de PLAYAHITTY par les italiens d'Alex Party s'insère avec bonheur. Il a souvent fait partie de ma programmation dans ce même Hit des Clubs Skyrock. Il utilise les accords de l'intro de "I'm gonna love you" de JESTOFUNK.
J'avais déjà à l'époque quelques soupçons sur la voix étrangement similaire à celle de Corona mais ne disposait pas des infos nécessaires pour l'évoquer à l'antenne (internet n'existait pas encore).
Aujourd'hui, tout le monde sait que Corona et Playahitty ne faisaient qu'une, Jenny B.

Retour du monumental remix de "Make my day" de GRACE UNDER PRESSURE par les belges de Casino (alias NBG).

Petit intermède gospel avec "Sweetest day of may" de JOE T VANELLI par les anglais de Greed.
Le producteur et DJ italien est peu disert sur son passé et s'est reconverti dans la création de clubs conceptuels, notamment le Area di Venezia (Venise).

Découvert en version amputée sur une compilation Dancefloor FG, ce remix deep house du tube "Murder on the dancefloor" de SOPHIE ELLIS BEXTOR par les napolitains de Phunk Investigation reste hélas méconnu du plus grand nombre.
Quant à la bella (que nous n'avons même pas tenté d'approcher), elle a récemment resurgi avec un coruscant single signé Armin Van Buuren, "Not giving up on love" (élu "Best Commercial Dance Track 2010" aux Dance Music Awards qui se sont tenus à Amsterdam en janvier 2011).
Deux excellentes version du "Nite Time" de JEAN-CLAUDE ADES vs. LENNY FONTANA.
Le clip qui sévit sur Clubbing TV est glauque au possible, présentant J.C. Adès sous une facette plutôt inquiétante genre psychopathe.
Le style ragga déjanté de la chanteuse Tyra Juliette et l'arrangement impeccable font de ce titre trance l'un des plus originaux de l'année 2009.

"Relax" de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD revisité par le duo allemand Jam & Spoon prépare à un final sous le joug de la trance goa avec "Propella" de AYAHUASCA et "The Rezistor" de DYNAMIX qui est extrait de l'indispensable compilation "Order Ordonata Vol. 1" sorti à l'apogée de ce style en 1994.

vendredi 17 juin 2011

N° 115 : Major house orgasms (Axwell, Audiowhores, Pete Heller...)

Set non disponible

L'orgasme auditif existe. Je l'ai rencontré. Voici quelques échantillons de ces moments d'intense émotion.

1/ et 2/ STARGARD "Wear it out" vs. PETE HELLER "Big love" : nouvel exercice de style sur la base de l'original et de sa version samplée. "Big love" est l'un des bombes house de l'année 1998. Elle est l'œuvre de Pete Heller du duo Farley & Heller dont on avait surtout retenu "Ultra Flava".

3/ MUTINY "Secrets" : découverte sur une compilation Disco Kandi, voici une habile trituration des accords de Rhodes du "Dr love" de First Choice. C'est ce remix des Rhythm Masters qui aura frappé les esprits en 2001.

4/ CLUBLAND "Let's get busy" : après le phénoménal remix de Sami Dee présenté récemment sur ce blog, voici une version dub à l'avenant. Elle met en exergue le break d'anthologie de l'original.

5/ RHYTHM REPUBLIC vs. MARSHALL JEFFERSON "Move your body" : même commentaire dithyrambique pour cette version dub de la reprise du classique de Marshall Jefferson auquel le jeu vidéo "GTA San Andreas" avait rendu hommage.
Cette pépite est signée des vieux briscards anglais Paul Gardner & Wayne o' Connell a.k.a. Soul Avengerz.

6/ THE SHAPESHIFTERS "Chime" : malgré le style électro, la magie de l'original de ORBITAL est miraculeusement préservée par le hollandais Martijn Ten Velden.

7/ LAKE & LEGER "Aqualight" : un disque de progressive house intelligemment construit et découvert sur l'antenne de radio FG il y a quelques années. J'ai été ravi d'apprendre qu'il était à moitié l'œuvre d'un producteur français, Sébastien Léger (qui pourtant n'avait pas jusqu'alors brillé par la flamboyance de ses titres).

Il faut dire qu'avec le diktat des quotas français et l'arrivée de l'été, les radios nous infligent des flots de nullités comme Magic System, Greg Parys ou Collectif Métisse, ceux-là même qui s'engouffrent dans la brèche ouverte comme de véritables opportunistes et encombrent les playlists déjà serrées comme des sardines en boîte.
Il est grand temps que cette dictature des quotas ploie sous le faix et finisse par céder le pouvoir, libérant les ondes en permettant aux programmateurs de proposer les véritables chefs d'œuvre trance-dance qui hélas passent actuellement à la trappe faute de place.

8/ DAVID GUETTA feat. Kelly Rowland : "l'admiration est la fille de l'ignorance" dit la maxime et Dieu sait que je suis l'un des rares à ne pas béer comme le ravi de la crèche devant le succès de David Guetta.
Ce disque qui a enfanté de divers clones fadés comme "Sometimes" de Dim Chris ou "Free fallin'" de Zoe Baldwin, est incontestablement LE titre house mainstream de l'année 2009.
Je reconnais ici la patte et le talent de mon ami Fred Riester, celui qui le premier m'a donné ma chance dans ma carrière de remixer avec "I wanna be your lover too" de ABYALE et me réjouis qu'il soit aujourd'hui au firmament après avoir connu, comme moi, une grande période de disette et de doutes.
Il est également crédité sur la dernière production de Guetta avec Snoop Dogg, "Sweat".

Fred, si tu me lis, Chapeau bas et keep the force (sans prendre le teston) !

9/ AXWELL "Watch the sunrise" : un producteur sur courant alternatif. Tout n'est pas rose au royaume de ce suédois, mais il propose ici le meilleur de la latin house avec ce titre soleilleux au possible. Dans le même registre, "No reason" et "Libre" de Mambana.

10/ ASLE "Golden sun" : composé par le danois Asle Bjorn, c'est le duo Haji & Emanuel qui magnifie ce titre. Le remix 2010 signé Andrea Martini n'a hélas pas l'aura de l'original.
11/ AUDIOWHORES feat. Alexis Hal "Subject of my affection" : jaculatoire à souhait ! la voix de Alexis Hall rappelle étrangement celle de Charvoni sur ce dub tonitruant signé du duo mancunien Audiowhores.
12/ BARRY MANILOW "Copacabana 2005" : Copacabana, le retour deux ans après avoir figuré dans mon Rebirth Megamix ! un mix totalement freestyle, open bar au niveau des harmonies et signé du fougueux Ralphie Rosario.
La puissance des gimmicks et de l'arrangement font oublier les dissonances catastrophiques des samples du classique disco de Barry Manilow (qui parait aujourd'hui quelque peu suranné).

vendredi 10 juin 2011

N° 114 : Tranceformation (Loveland, german and dutch trance, Fluke...)

Set non disponible

Un set qui démarre sous des auspices très deep avant de glisser vers la trance des années 90.
Usant à outrance d'effets, de loops et de timestretch, Traktor livre encore le meilleur de lui-même.

"A feeling" de MOODS est encore une merveille extraite de la compilation panthéonisée "Penetrate Deeper".

S'ensuit un track garage-style typique du son new-yorkais : "Domything" de SUB-URBAN SOUL.

Traversée de l'Atlantique pour découvrir un remix très rare de "I found love" de C & C MUSIC FACTORY réalisé pour le Disco Mix Club par les anglais de Loveland.
Alors que je le possédais en version mixée sur une compilation du DJ Allister Whitehead, il m'a fallu plusieurs années pour enfin mettre la main sur l'original.

LOVELAND feat. Rachel McFarlane vs. Darlene Lewis que l'on retrouve avec, une fois de plus, un remix rare de "Let the music (lift you up)" signé Terence Parker.
Je l'avais entendu dans le bureau du directeur de la promo club de WEA en 1994, mais il ne l'avait jamais commercialisé.
Et pour cause ! la magie de la voix le dispute à la disharmonie des accords d'orgue Hammond, concept qui n'aurait pas été compris par les clients du Macumba Club et consorts, déjà à la peine avec les sonorités garage classiques de l'époque.

L'adlib me permet de bifurquer vers la décennie 2000 en ajustant l'impeccable remix du fadasse
"Four to the floor" de STARSAILOR réalisé par Jacques Lu Cont alias Thin White Duke.
Je pense qu'il s'agit là d'un hommage au célèbre costume de scène que portait David Bowie à la fin des années 70.

Encore une rareté jouée à l'époque dans mes Skyrock Top Dance Megamixes avec "it's a fine day" de OPUS III réorchestré par Steve Anderson pour le DMC.

FLUKE "Groovy feeling" : Enchaînement interminable basé sur une loop de 2 temps calée sur le gros plaquage d'accords de piano qui achève "It's a fine day".

Le timestretching est mis à contribution pour baisser la tonalité de "Reincarnation" de COUNTRY & WESTERN et permettre le mix.
Le hollandais Speedy J se cache derrière cette excellente production trance batave sortie en 1993.

MICROWAVE "Cyclic evolution" : un titre extrait de la compilation trance "Love, peace & Tekno" sortie en France sur Happy Music la même année.
La TB-303, modeste séquenceur portable imaginé à la base par le fabricant Roland pour aider les musiciens à créer des lignes de basse en situation nomade (un ancêtre du fameux GarageBand), est poussée dans ses derniers retranchements par l'allemand Steffen Müller-Gärtner.

Une loop de synthé-pad ronflante amène un enchaînement inattendu avec le très tribal "20hz" de CAPRICORN, titre trance culte venu des Pays-Bas.

Et tout se termine en apothéose avec le séraphique "The age of love" de AGE OF LOVE, titre composé par le belge Bruno Sanchioni (grandement responsable du succès de Abyale au début des années 90), et remixé par le duo allemand Jam & Spoon (dont seul Jam El Mar est encore en vie).
Jam & Spoon symbolisera pour moi les singles "Right in the night" et "Find me" sans oublier "Stella", des classiques pour l'éternité.

vendredi 3 juin 2011

N° 113 : House sweet house (Alistair Colling, Kaje, A:xus...)

Set non disponible

1/ A:XUS "Callin' U" (Extended Mix) : pour celles et ceux qui en ont assez d'entendre des pleureuses interpréter ce titre totalement "burnt" dans nos têtes, voici une version garage de haute volée sortie en 1999 ! C'est Naomi N'Sembi qui est aux vocaux.
Ce morceau figure sur l'excellente compilation Aphrodisiac, CD que je faisais gagner lorsque j'étais Community Manager dans une start-up à la fin du siècle dernier.

2/ ALISTAIR COLLING vs. TORTURED SOUL "When You Find Your Love" : si j'ai appelé ce set "House sweet house", c'est qu'il recèle des joyaux d'une grande sensibilité comme ce titre découvert en 2000 sur une collection de compilations nommée "Stereo Sushi","Stereo Sushi" étant une émission diffusée dans la nuit du samedi au dimanche au Royaume-Uni sur Jazz FM.

Quant au remixer du titre, il s'agit du new-yorkais Jon Cutler dont le tube reste "It's yours".

3/ JASPER STREET CO. "Another Day" : un vrai groupe de gospel-house dont Ann Nesby fut membre. Je vous avais présenté le monumental "A feeling" il y a 2 ans sur ce blog.

4/ CERRONE feat Jocelyn Brown "Hooked on you" : j'avais découvert cette version lors de la retransmission de la Fête de la Musique au Château de Versailles. Ignorant qu'il s'agissait d'un playback, j'avais été en admiration devant le jeu de batterie très swing de Cerrone.
C'est après coup que j'avais réalisé qu'il s'agissait du remix du suisse Jamie Lewis.
La version originale plus soul est également excellente.

5/ PAMELA FERNANDEZ "Kickin' in the beat" : sous la férule de l'impitoyable Eric Morand, manager-intégriste de la house qui n'avait jamais voulu signer nos productions "garage" à nos débuts, ce titre était sorti sur son label F Communications dans une version nettement orientée "big room" (Todd Terry).

6/ GROOVE ARMADA "Love sweet sound" : cet extrait de l'album "Soundboy Rock" est l'un des chefs-d'œuvre de l'année 2007.
L'auditeur est immédiatement embarqué dans le maelström hypnotique du gimmick et les nombreux effets d'arrangement.
Avec Kraak 'n' Smaak et Crazy Penis, Groove Armada reste l'un des groupes les plus éclectiques de la scène électro.

7/ FUTURE FUNK "Wildberry tracks 2008" : plus de sample de Barry White dans cette version très underground du hollandais Soul Conspiracy alias Simon van Kesteren.
8/ DONNA ALLEN "He is the joy" : ultime version présentée de cette pépite gospel ! Elle est signée du duo de producteurs suisses Mario Held et Mirco Esposito.
9/ KAJE feat. Sacha Williamson "Butterflies" : un remix de l'étoile montante de la soulful anglaise, Guy Robin.
Quant à Kaje, je vous avais récemment présenté son remix de "I'll be there for you" de SUNBURST BAND.

10/ CHANEL "My life" : un impeccable mix de Haji & Emanuel.
Chanel Perry est aussi célèbre pour sa reprise de"If you love me" (surtout le Disco Lips Mix de Wez Clarke), un hit de Brownstone.